vendredi 18 novembre 2022
lundi 2 mai 2022
Barcheta, RH
ReynaldoHahn: www.archeophone.org/cylindres_musiques/barcheta.mp3
"La Barcheta "
Poème de Pietro Buratti (1772-1832), musique de Reynaldo Hahn (1875-1947), publiée en 1901 sous le nom de "Venezia", cycle de 6 chansons. Enregistrement 22 novembre 1909, diffusion printemps 1910. La barcheta
La note è bela,
Fa presto, o Nineta,
Andemo in barcheta
I freschi a ciapar!
A Toni g'ho dito
Ch'el felze el ne cava
Per goder sta bava
Che supia dal mar.
Ah!
Che gusto contarsela
Soleti in laguna,
E al chiaro de luna
Sentirse a vogar!
Ti pol de la ventola
Far senza, o mia cara,
Chè zefiri a gara
Te vol sventolar.
Ah!Se gh'è tra de lori
Chi troppo indiscreto
Volesse da pèto
El velo strapar,
No bada a ste frotole,
Soleti za semo
E Toni el so' remo
Lè a tento a menar.
Ah!
Barcheta, Reynaldo Hahn, soprano Mariana Fabião, pianista, João Costa Lourenço
" Inez, une femme écrite " Création pour la Casa de Portugal, Maison du Portugal ( Saisons Croisées France/Portugal, 2022). Une création du groupe Orelhas Absolutas, Soprano Mariana Fabião, Joao Costa Lourenço-pianiste, choégraphe, autrice- danseuse, Lidia Martinez.
Inez, une femme écrite
" Inez, une femme écrite " Création pour la Casa de Portugal, Maison du Portugal ( Saisons Croisées France/Portugal, 2022). Une création du groupe Orelhas Absolutas, Soprano Mariana Fabião, Joao Costa Lourenço-pianiste, choégraphe, autrice- danseuse, Lidia Martinez.
Carta de Amor
" Inez, une femme écrite " Création pour la Casa de Portugal, Maison du Portugal ( Saisons Croisées France/Portugal, 2022). Une création du groupe Orelhas Absolutas, Soprano Mariana Fabião, Joao Costa Lourenço-pianiste, choégraphe, autrice- danseuse, Lidia Martinez.
Mondego!
samedi 26 mars 2022
Inez
inez: - je résiste, je résiste, ce regard qui continue de te chercher est le seul lieu du possible. j’ouvre l’espace, m’entends-tu partir? ah, voilà, tout mon corps tombe, tombe sans peur, cela est injuste, je tombe encore, pour toutes les reines. c’est ainsi. une syncope revenue à soi, un mouvement où le corps est un écho sans chaleur ni forme. partie, enfin. je suis morte a moins une fois. par vos mains, mille fois on me l’a coupé ce cou que l’on disait gracieux s’il ne portait que ma tête en silence des lois. colo de garça, voilà, il s’est brisé, définitivement coupé.
vendredi 25 mars 2022
mercredi 23 mars 2022
DERNIERS TEXTES SUR INEZ-PARIS 2021
Ce qui reste de nos robes: Avant l’obscurité je deviens cette abeille qui se pose mutante sur ton épaule. moi, elle, on te devore, tu disparais au milieu de nos baisers mortels. avant l’obscurité et le miel puissant qui me nourri, je suis vibration et lumière, je te pique pour un rappel à l’ordre. inez: nourrice, dis-je, sens-tu ce chatouillement à l’endroit précis où les baisers des amants sont devenus mortels? oui, je nourri ta peine de pain et d’ eau, la farine te couvre le visage d’un voile blanc. dans cette mastication, vous êtes entiers, encore, avant que l’homme ne vienne vous briser la mâchoire. plus de bouche ni de baisers, après le glaive, le sang coule partout depuis des millénaires. ce sont les hommes qui nous tuent, le bras se lève et la voix pénètre, reine ou nourrice, on meurt sous vos pas. ô enfance détruite au coin des lèvres, mais qui voudrait encore séparer les amants après la mort de tant de voix ? ( ... )