mercredi 23 mars 2022

DERNIERS TEXTES SUR INEZ-PARIS 2021

Ce qui reste de nos robes: Avant l’obscurité je deviens cette abeille qui se pose mutante sur ton épaule. moi,  elle, on te devore, tu disparais au milieu de nos baisers mortels. avant l’obscurité et le miel puissant qui me nourri, je suis vibration et lumière, je te pique pour un rappel à l’ordre.  inez: nourrice, dis-je, sens-tu ce chatouillement à l’endroit précis où les baisers des amants sont devenus mortels? oui, je nourri ta peine de pain et d’ eau, la farine te couvre le visage d’un voile blanc. dans cette mastication, vous êtes entiers, encore, avant que l’homme ne vienne vous briser la mâchoire. plus de bouche ni de baisers, après le glaive, le sang coule partout depuis des millénaires. ce sont les hommes qui nous tuent, le bras se lève et la voix pénètre, reine ou nourrice, on meurt sous vos pas. ô enfance détruite au coin des lèvres, mais qui voudrait encore séparer les amants après la mort de tant de voix ? ( ... ) 




















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire