dimanche 2 juin 2019



L'ON DANSE. ICI.
( Textes pour milleetunenuits.net
lídia martinez, lisbonne 2011-07-10 )
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Avant que le cri ne suffise à ouvrir mon corps, je pousse la danse à l’accouchement prématuré. Ma vie débute le silence qui suit. Il n’y a aucune main qui puisse suspendre l’intérieur de ma danse sur ce sol du Pas encore. L’ombre du bras sépare les chemins.Un arbre surgit au centre et pousse le ciel. L’ homme se défait du manteau crépusculaire, 
il se lance dans la nuit. Au fond de l’en/crier, je naufrage avec l’oeuvre. Je jette la gande aux illuminés. Peu de rescapés applaudissent.
Aucune bouée n’était prévue à ce voyage…
Les espaces entre-eux organisent les arbres.
La danse s’échappe par les coins.
Je ris à ma propre faim. Ma robe est dévorée par la soie.
Les cocons sèchent comme des fruits au soleil. La lumière file nos derniers baisers. 
(...) Arte Total,Braga/ Play Bleu, vidéo.



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